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Avenir de l'UBP est une association informelle de personnels de l'Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.

Son objectif est de contribuer aux réflexions stratégiques qui doivent prévaloir aux grandes orientations de la recherche et à la qualité de l'enseignement afin d'améliorer les conditions d'accueil des étudiants et la valorisation du travail de l'ensemble des personnels.

Avenir de L'UBP, totalement indépendante vis-à-vis de quelque organisation que ce soit, est représentée par des élus dans les trois conseils de l'Université.

Ce site est essentiellement un outil de travail et d'échange à l'usage de ses membres avec un intranet et un forum de discussion. La partie publique vous permet de découvrir l'association.
Notre Profession de foi (pour le scrutin du 18 mars 2009)

Avenir de l'UBP est un mouvement pluraliste, indépendant des syndicats et partis politiques de toute tendance. Ses membres n'ont pas une vision monolithique sur l'ensemble des sujets, mais ils ont tous l'ambition de défendre et promouvoir l'Université en Auvergne dans toutes ses dimensions, en maintenant la solidarité entre les personnels qui fondent notre communauté universitaire.

Nous estimons que l'on ne construit pas un projet universitaire en s'appuyant exclusivement sur des convictions politiques et des débats nationaux aussi légitimes soient-ils. Ainsi, l'attitude constructive et raisonnée de nos élus a contribué positivement à la détermination de la politique de l'établissement en prenant en considération le seul intérêt de l'Université clermontoise.

Lors de la précédente mandature, nous avons pleinement assumé notre rôle dans les trois conseils. Notre assiduité et nos interventions ont permis de clarifier les débats. Nous avons participé activement aux commissions techniques. Nous avons su critiquer, mais aussi voter des textes majeurs comme le projet d'établissement dans lequel nous retrouvons nos valeurs. Le vote des nouveaux statuts a permis de mesurer notre ouverture d'esprit et notre sens des responsabilités. Nous considérons que le sectarisme est contre-productif.

L'objet du scrutin du 18 mars est la mise en place des instances représentatives de gouvernance de l'UBP dans le cadre ouvert par la loi "Liberté et Responsabilités des Universités" (LRU). Il ne s'agit pas, à ce stade, de proposer un maintien ou une recomposition de l'équipe présidentielle. Il ne s'agit pas, non plus, d'utiliser ce scrutin pour freiner une dynamique en cours. Dans la continuité de ses principes, Avenir de l'UBP entend utiliser le nouvel outil de gouvernance pour mettre en ouvre le projet d'établissement et pour assurer, à long terme, le développement du site clermontois. Là est l'enjeu véritable de ces élections. Nous ne devons pas entrer à reculons dans le nouveau cadre de l'autonomie, aussi imparfait soit-il, car notre avenir dépend de notre capacité à en tirer parti. Les risques et les dérives possibles ne doivent pas nous paralyser, alors que différents indicateurs (par exemple : 15e établissement sur 129 pour la qualité de l'activité scientifique selon le tableau de bord de la Direction générale de l'enseignement supérieur de novembre 2007) nous montrent que nous pouvons être réactifs et compétitifs dans un contexte de facto concurrentiel en France et au niveau international.

L'application de la loi s'accompagnera de dispositions spécifiques au sein de l'UBP. En particulier, le conseil scientifique et le conseil des études et de la vie universitaire seront des instances consultatives au sens fort du terme. Le conseil d'administration aura à tenir le plus grand compte de leurs avis. Autre enjeu majeur, les modalités d'application des nouvelles dispositions relatives au recrutement devront répondre aux exigences fondamentales d'excellence et d'indépendance et maintenir le principe d'évaluation par les pairs. La même exigence d'indépendance et le seul critère de compétence devront être étendus au recrutement et à la promotion des personnels bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers, de service et de santé.

Quant à l'organisation du travail quotidien des enseignants-chercheurs, qui pourrait être mise en cause par une application incontrôlée de la modulation des services, le service statutaire doit rester la règle. Un investissement dans la recherche ne doit pas éloigner de l'enseignement en licence. En même temps, il est certain que des surcharges particulières et justifiées, notamment en administration, appellent une reconnaissance. Un usage raisonnable de la modulation des services permettra d'apporter des réponses à ces situations. Cela suppose un débat global sur les conditions de travail, car ces questions concernent en fait toutes les catégories de personnel.

De manière générale, la gestion globalisée des crédits est quasiment une révolution pour l'Université. Sans faire de sémantique, il est bien clair que le terme d'autonomie des Universités est tout à fait inadapté tant nos établissements sont dépendants du soutien financier de l'état. Ce soutien doit être maintenu, notamment concernant la recherche fondamentale, et même accru dans le cadre de contrats d'objectifs entre l'établissement et l'état. Pour autant, nous ne devons pas sacrifier d'éventuels soutiens privés en restant prisonniers de quelques combats idéologiques d'arrière-garde, dans le cadre, par exemple, de la valorisation de nos recherches. L'Université est assez forte pour rester attachée à ses valeurs tout en allant plus loin dans l'ouverture au monde socio-économique et dans les partenariats.

La refondation de notre site universitaire est actuellement en panne. Nous le déplorons car la dimension universitaire est primordiale pour le rayonnement de notre région. Nous ne pensons pas que les injonctions ministérielles, bien que justifiées, puissent permettre d'aboutir à la création d'une seule université dans la sérénité requise. Cette perspective ne doit pas être abandonnée mais elle suppose la confiance mutuelle et une vision commune des intérêts à long terme. Les membres d'Avenir de l'UBP feront tout pour le développement en Auvergne d'un pôle universitaire pluridisciplinaire, riche de ses écoles et de ses composantes, en partenariat avec les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST : CNRS, INRA, CEMAGREF, INSERM).

Pour atteindre cet objectif, il faut donner au pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) un contenu en termes de formation et de recherche et il faut exiger que les EPST soient étroitement associés à sa construction.

Lors de la prochaine mandature, Avenir de l'UBP s'engage, en particulier, à promouvoir les mesures suivantes :
  • Lutter contre la chute des effectifs étudiants. Recruter activement aux niveaux interrégional et international. Ouvrir de nouveaux cursus internationaux.
  • Faire un bilan du calendrier universitaire et de l'organisation des sessions d'examen. Prendre en compte les spécificités des composantes. Se rapprocher du calendrier européen afin, notamment, de mieux accueillir les étudiants en mobilité Erasmus. Améliorer l'application des modalités de compensation des notes afin de ne pas démobiliser les étudiants.
  • Combiner professionnalisation et exigence d'une formation autonome et scientifique. Valoriser les filières générales. Favoriser toute mesure d'accompagnement du projet de l'étudiant : tutorat, parrainage, bureau des stages, etc. Discuter avec les milieux professionnels afin, en particulier, d'accroître la reconnaissance du doctorat.
  • Déterminer des critères d'attribution des crédits recherche globalisés (les dotations n'étant plus attribuées par le Ministère laboratoire par laboratoire).
  • S'appuyer sur le PRES pour susciter la création d'une agence régionale commune de soutien à la recherche et à sa valorisation de la part des collectivités et des autres partenaires locaux.
  • Se donner les moyens d'une vision globale des sources de financement dans le contexte de leur diversification.
  • Renforcer la solidarité de la communauté universitaire, en associant plus étroitement les personnels des EPST aux instances de décision à tous les niveaux de l'Université. Veiller à ce que l'évolution des rapports CNRS/Université ne conduise pas à détériorer les conditions de travail des personnels des unités mixtes.
  • Organiser des assises des métiers à l'université, afin de faire le point sur les évolutions de la nature des tâches des personnels BIATOSS, chercheurs, et enseignants-chercheurs. élaborer de nouveaux dispositifs pour mieux reconnaître les compétences et pour favoriser les projets de carrière.
Décidez avec nous de l'avenir de l'UBP !
Historique de la liste Lors des élections générales de 1997 à l'université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II), des collègues de lettres (liste Horizon 2000) et de Sciences (liste ADA UBP) présentent respectivement, mais dans un même esprit d’ouverture, des candidatures au conseil scientifique et au conseil d'administration. Deux professeurs sont élus au conseil scientifique (6 sièges) et trois maîtres de conférences (7 sièges) au conseil d'administration.

Les membres de ces deux listes se rapprochent rapidement et coordonnent leur action. Pour les élections générales de 2001, ils fondent Avenir de l'UBP, soutenant de manière conjointe des candidatures dans tous les corps pour le renouvellement des conseils. Le programme de la nouvelle liste est exclusivement positionné sur les affaires internes à l’université; indépendance, efficacité, pragmatisme sont les valeurs fondamentales du mouvement. Avenir de l’UBP obtient 18 sièges enseignants-chercheurs sur 76 dans les trois conseils. L'essor est important en sciences où le résultat dépasse 40% en rang A(1) au conseil d'administration et au conseil scientifique; il est de près de 35 % pour les rangs B(1).

Pour les élections de 2005, Avenir de l'UBP se développe et compte plus de 80 membres inscrits. Elle obtient aux trois(3) conseils 34 % des sièges enseignants-chercheurs et un siège IATOS(2). Le résultat en sciences est stable et l'essor attendu en lettres se réalise à tel point que la liste est majoritaire dans le collège A1 du conseil d'administration.

La nouvelle loi LRU (2007), en diminuant la représentativité universitaire des conseils, bouscule leur équilibre démocratique lors des élections de 2010, lesquelles interviennent un an après les élections de 2009 qui précédaient l'entrée de l'UBP dans ce nouveau dispositif.

(1) Le rang A comprend les professeurs et les directeurs de recherche. Le rang B comprend les autres enseignants et chercheurs.
(2) IATOS : Personnels ingénieurs, administratifs, techniciens et ouvriers de service.
(3) Le troisième conseil est le Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire.
Archives Professions de foi pour les élections : de 2006 et pour celles de 2010 aux conseils de l'UFR LLSH et de l'UFR ST.   Communiqué du 30 mars 2006 sur le Contrat Première Embauche.