Avenir de l'UBP est un mouvement pluraliste, indépendant des syndicats et partis politiques de toute tendance.
Ses membres n'ont pas une vision monolithique sur l'ensemble des sujets, mais ils ont tous l'ambition de
défendre et promouvoir
l'Université en Auvergne dans toutes ses dimensions, en maintenant la solidarité entre les personnels qui fondent notre communauté
universitaire. Son objectif est de contribuer au bon fonctionnement des diverses instances de l'Université, et de participer aux
réflexions stratégiques qui doivent prévaloir aux orientations de la recherche et à la qualité de l'enseignement, afin d'améliorer
les conditions d'accueil des étudiants et la valorisation du travail de l'ensemble des personnels.
Indépendance, efficacité,
pragmatisme sont les valeurs fondamentales du mouvement, car nous estimons que l'on ne peut conduire un projet universitaire en
s'appuyant exclusivement sur des convictions politiques et des débats nationaux, aussi légitimes soient-ils. Ainsi, l'attitude
constructive et raisonnée de nos élus a contribué positivement, ces dernières années, à la détermination de la politique de l'établissement
en prenant en considération le seul intérêt de l'Université clermontoise.
Avenir de l'UBP présente des listes aux diverses élections de l'UBP depuis 2001, et est représentée par des élus dans les trois
conseils de l'Université. Notre assiduité et nos interventions ont souvent permis de clarifier les débats. Nous avons participé activement
aux commissions techniques. Nous avons su critiquer, mais aussi voter des textes majeurs comme le projet d'établissement dans lequel nous
retrouvons nos valeurs.
L'objet du scrutin du 2 février 2010 est le renouvellement des conseils des composantes, entre autres le conseil de l'UFR LLSH.
Si ces élections n'ont pas le même caractère stratégique que les élections aux conseils centraux des universités, elles sont néanmoins
très importantes car les conditions de notre travail quotidien dépendent en bonne partie du bon fonctionnement des UFR. De plus, de
nombreux arbitrages concernant la répartition des moyens sont discutées au niveau des UFR avant d'être transmis aux conseils centraux.
Là est l'enjeu véritable de ces élections.
Différents indicateurs (par exemple : 15e établissement sur 129 pour la qualité de l'activité scientifique selon le tableau de bord de
la Direction générale de l'enseignement supérieur de novembre 2007) nous montrent que
nous pouvons être réactifs et compétitifs dans un
contexte
de facto concurrentiel en France et au niveau international. Toutefois, ce positionnement de l'UBP entre la 10ème et la 20ème
place indique aussi clairement que notre maintien parmi les meilleurs sites français d'enseignement et de recherche ne pourra être assuré
à moyen terme que si nous faisons preuve de cohésion, de solidarité, de discernement et d'excellence.
Les modalités d'application de la LRU impliquent que les divers conseils de l'Université devront prendre des décisions répondant à des
exigences fondamentales d'excellence et d'indépendance, tout en maintenant le principe d'évaluation par les pairs.
La même exigence d'indépendance, une large transparence et le seul critère de compétence devront être étendus au recrutement et à la
promotion des personnels bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers, de service et de santé.
Quant à l'organisation du travail quotidien des enseignants-chercheurs, qui pourrait être mise en cause par une application incontrôlée
de la modulation des services,
le service statutaire doit rester la règle. En même temps, il est certain que des surcharges particulières
et justifiées, notamment en administration, appellent une reconnaissance.
Un usage raisonnable et transparent de la modulation des services
permettra d'apporter des réponses à ces situations. Cela suppose un débat global sur les conditions de travail, car ces questions concernent
en fait toutes les catégories de personnel.
Avenir de l'UBP s'engage, en particulier, à
promouvoir les mesures suivantes :
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Exercer la plus grande vigilance sur les projets préfectoraux de rattachement à Lyon dans le cadre du grand emprunt national.
Clermont-Ferrand doit garder son pôle universitaire compétitif et autonome.
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Toujours favoriser l'excellence, dans tous les domaines, mais en prenant le plus grand soin d'intégrer tous les personnels dans cette démarche.
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Lutter contre la chute des effectifs étudiants. Recruter activement aux niveaux interrégional et international.
Encourager l'ouverture de nouveaux cursus internationaux. Faire un bilan du calendrier universitaire et de l'organisation des sessions
d'examen dans le respect des contraintes de tous les personnels. Se rapprocher du calendrier européen afin, notamment, de mieux accueillir
les étudiants en mobilité Erasmus.
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Combiner professionnalisation et exigence d'une formation autonome et scientifique. Valoriser les filières générales, mais lancer enfin
un débat de fond sur la gravité des problèmes pédagogiques rencontrés en licence.
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La mastérisation des métiers de l’enseignement en cours doit se faire en préservant la qualité de cette formation, à l’université,
sans porter préjudice ni aux étudiants, ni aux formations de recherche.
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Organiser au sein de l'UFR un débat sur les métiers, afin de faire le point sur les évolutions de la nature des tâches des personnels
enseignants-chercheurs, chercheurs et BIATOSS. Rechercher de nouveaux dispositifs pour mieux reconnaître les compétences et pour favoriser
les projets de carrière.
Décidez avec nous de l'avenir de l'UBP !