Avenir de l'UBP
Scrutin du 2 février 2010
Conseil de l'UFR Sciences et Technologies

Avenir de l'UBP est un mouvement pluraliste, indépendant des syndicats et partis politiques de toute tendance. Ses membres n'ont pas une vision monolithique sur l'ensemble des sujets, mais ils ont tous l'ambition de défendre et promouvoir l'Université en Auvergne dans toutes ses dimensions, en maintenant la solidarité entre les personnels qui fondent notre communauté universitaire. Son objectif est de contribuer au bon fonctionnement des diverses instances de l'Université, et de participer aux réflexions stratégiques qui doivent prévaloir aux orientations de la recherche et à la qualité de l'enseignement, afin d'améliorer les conditions d'accueil des étudiants et la valorisation du travail de l'ensemble des personnels. Indépendance, efficacité, pragmatisme sont les valeurs fondamentales du mouvement, car nous estimons que l'on ne peut conduire un projet universitaire en s'appuyant exclusivement sur des convictions politiques et des débats nationaux, aussi légitimes soient-ils. Ainsi, l'attitude constructive et raisonnée de nos élus a contribué positivement, ces dernières années, à la détermination de la politique de l'établissement en prenant en considération le seul intérêt de l'Université clermontoise.

Avenir de l'UBP présente des listes aux diverses élections de l'UBP depuis 2001, et est représentée par des élus dans les trois conseils de l'Université. Notre assiduité et nos interventions ont souvent permis de clarifier les débats. Nous avons participé activement aux commissions techniques. Nous avons su critiquer, mais aussi voter des textes majeurs comme le projet d'établissement dans lequel nous retrouvons nos valeurs. Le vote des nouveaux statuts a permis de mesurer notre ouverture d'esprit et notre sens des responsabilités. Nous considérons que le sectarisme est contre-productif.

L'objet du scrutin du 2 février 2010 est le renouvellement des conseils des composantes, entre autres le conseil de l'UFR ST. Si ces élections n'ont pas le même caractère stratégique que les élections aux conseils centraux des universités, elles sont néanmoins très importantes car les conditions de notre travail quotidien dépendent en bonne partie du bon fonctionnement des UFRs. De plus, de nombreux arbitrages concernant la répartition des moyens sont discutés au niveau des UFRs avant d'être transmis aux conseils centraux. Là est l'enjeu véritable de ces élections. Il ne s'agit pas, à ce stade, de proposer un maintien ou une recomposition de l'équipe de direction de l'UFR ST. Il ne s'agit pas, non plus, d'utiliser ce scrutin pour freiner une dynamique en cours.

Nous ne devons pas entrer à reculons dans le nouveau cadre de l'autonomie, aussi imparfait soit-il, car notre avenir dépend de notre capacité à en tirer parti. Il y a bien sur des risques de dérives possibles, mais ceci ne doit pas nous paralyser car c'est aussi une formidable opportunité pour le développement de l'Université en Auvergne. Craindre ces changements, c'est craindre que nous ne soyons pas capables de faire face, collectivement et solidairement, à nos responsabilités. Le soutien financier de l'état doit être maintenu, notamment concernant la recherche fondamentale, et même accru dans le cadre de contrats d'objectifs entre l'établissement et l'état. Pour autant, nous ne devons pas sacrifier d'éventuels soutiens privés en restant prisonniers de quelques combats idéologiques d'arrière-garde, dans le cadre, par exemple, de la valorisation de nos recherches, ou d'une collecte active et coordonnée de la taxe d'apprentissage. L'Université est assez forte pour rester attachée à ses valeurs tout en allant plus loin dans l'ouverture au monde socio-économique et dans les partenariats.

Différents indicateurs (par exemple : 15e établissement sur 129 pour la qualité de l'activité scientifique selon le tableau de bord de la Direction générale de l'enseignement supérieur de novembre 2007) nous montrent que nous pouvons être réactifs et compétitifs dans un contexte de facto concurrentiel en France et au niveau international. Toutefois, ce positionnement de l'UBP entre la 10ème et la 20ème place indique aussi clairement que notre maintien parmi les meilleurs sites français d'enseignement et de recherche ne pourra être assuré à moyen terme que si nous faisons preuve de cohésion, de solidarité, de discernement et d'excellence.

Les modalités d'application de la LRU (loi dite d'autonomie des universités, autonomie dans laquelle l'UBP a tardé à s'engager), impliquent que les divers conseils de l'Université devront prendre des décisions répondant à des exigences fondamentales d'excellence et d'indépendance, tout en maintenant le principe d'évaluation par les pairs. La même exigence d'indépendance, une large transparence et le seul critère de compétence devront être étendus au recrutement et à la promotion des personnels bibliothécaires, ingénieurs, administratifs, techniciens, ouvriers, de service et de santé. Quant à l'organisation du travail quotidien des enseignants-chercheurs, qui pourrait être mise en cause par une application incontrôlée de la modulation des services, le service statutaire doit rester la règle. En même temps, il est certain que des surcharges particulières et justifiées, notamment en administration, appellent une reconnaissance. Un usage raisonnable et transparent de la modulation des services permettra d'apporter des réponses à ces situations. Cela suppose un débat global sur les conditions de travail, car ces questions concernent en fait toutes les catégories de personnel.

Avenir de l'UBP s'engage, en particulier, à promouvoir les mesures suivantes :
Décidez avec nous de l'avenir de l'UBP !